À ciel ouvert,
atelier des paysages quotidiens
Créé et animé par Claire Laubie et Benoist Garnero après 3 ans d’exercice en libéral, l’atelier des paysages A Ciel ouvert prend forme au début de l’année 1993. Son champ de compétence embrasse une grande diversité de thèmes et d’échelles, au carrefour de multiples disciplines (ingénierie, écologie, urbanisme, économie, gestion, concertation…).
Il œuvre principalement sur les paysages ordinaires, ceux du quotidien, persuadé qu’il n’y a jamais de « petit sujet ni de petit maître d’ouvrage ».
Il accorde du prix et du temps à l’arpentage du terrain, à la compréhension des usages et à la rencontre avec des acteurs locaux, aux modalités et aux capacités de gestion, aux interactions multiples et interscalaires qui construisent les lieux, aux dynamiques du monde vivant au sens large qui les travaillent.
De la campagne à la ville, du lieu au territoire
L’atelier A Ciel ouvert intervient autant sur l’espace rural que sur l’espace urbain, navigant de la dimension territoriale jusqu’au lieu de proximité. Il intervient autant pour le compte de toutes petites communes que pour de plus grandes collectivités ainsi que pour les services de l’Etat.
De la stratégie à la réalisation
L’atelier couvre donc tout le champ disciplinaire du Paysage, des études de stratégie, de planification, de programmation et de faisabilité, jusqu’aux missions de maîtrise d’œuvre complètes pour des projets d’espaces publics divers (places, rues et aires de stationnement, jardins, parcs …).
Cette capacité d’articulation des échelles et des niveaux de réflexion contribue à une formulation pragmatique des réponses apportées.
Une transversalité pluridisciplinaire et des compétences complémentaires acquises par une expérience empirique et la curiosité
En plus de trente-cinq années d’activités, de multiples expériences sur d’autres champs disciplinaires ont été capitalisés et nourrissent régulièrement les travaux de l’atelier. Ainsi, Claire Laubie et Benoist Garnero se sentent à l’aise pour parler autant de paysage que d’urbanisme, d’écologie, d’ingénierie ou de concertation et s’attachent à les faire dialoguer pour aboutir à des propositions cohérentes, attentives à chaque contexte et aux dynamiques d’évolution qui l’animent.
-En termes d’urbanisme et d’approche territoriale, avec le maniement régulier des documents de planification, de protection, par le projet de planification au contact d’urbanistes et d’opérateurs multiples.
-En termes d’écologie, au contact des écologues, de la reconnaissance des sites et des milieux et grâce à une acculturation permanente sur le sujet.
-En termes développement durable, la reconnaissance des ressources disponibles sur site, de leur capacité à être thésaurisées et réexploitées, l’identification des process de recyclage et leur expérimentation.
Une attitude instinctivement éco-responsable
L’atelier A Ciel Ouvert a très tôt adopté une attitude éco-responsable, conscient des valeurs du « déjà là », du simple cout des choses, de la fragilité du vivant, de l’impact des interventions abusives.
-Bien observer le site avant d’agir, faire l’inventaire des ressources afin d’éviter l’importation ou l’exportation inutile de matériaux, de limiter les démolitions, de détruire un habitat écologique ou un usage ancré dans les pratiques quotidiennes des lieux
– Mobiliser des filières locales (lorsque la ressource est à portée de main)
– Ecrire des stratégies et produire des espaces intégrant le recyclage de matériaux nobles (pavés, bordure, pierre…), de ressources vivantes (terre végétale, végétaux…)
– Privilégier des techniques alternatives en matière de gestion des eaux pluviales,
– Intégrer les paramètres du Nouveau Climat dans chaque proposition/intervention
– Choisir des palettes végétales guidées par un souci de robustesse et d’entretien minimum, bien adaptées au sol et aux usages tout en recherchant la production d’ambiances spécifiques à chaque aménagement en fonction du contexte du site d’accueil et des enjeux de biodiversité.
– Limiter autant que faire se peut, le mobilier de défense et de décoration souvent coûteux, sensibles au vandalisme, et parfois trop vite démodé !
La concertation/médiation au cœur du processus de projet
Plan de paysage, préfiguration de site classé, aménagements d’espaces publics… Claire Laubie et Benoit Garnero sont évidemment rompus à l’exercice de la concertation, du diagnostic en marchant, de la pédagogie, de la médiation. Figure incontournable et systématique du processus de projet, de son acceptation, de sa co-fabrication, la maitrise de cette étape de partage et d’arbitrage permet de garantir une cohérence entre le Dire et le Faire, d’ajuster les propositions, d’améliorer l’accompagnement et l’appropriation des lieux travaillés par le projet.
Paysagiste-conseil des services de l’Etat, un amplificateur de compétences
Paysagistes-conseils des services de l’État depuis 1996, Claire Laubie Benoit Garnero capitalisent une bonne connaissance des politiques nationales (Loi paysage, PLUI, AVAP, ZAN, Trame verte et bleue, schéma éolien, site classé, OGS, site labelisé Unesco, démarche écoquartier, plans de paysages, petite ville de demain…) comme des mécanismes des différents services et des divers enjeux liés à l’aménagement et au devenir du territoire au sens large du terme.